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Accueil > La recherche > Département Automatique pour l’Ingénierie des Systèmes (AIS) > Réunions de Travail et d’Echange (RTE) du Dépt MIS.

RTE-MIS 27/11/2014 (INSA, 12h30)

par Laurent Krähenbühl - publié le , mis à jour le

4ème"réunion de travail et d’échange" du département MIS :

Vendredi 27 novembre 2014, 12h30-14h - INSA, St-Ex, 1er étage.

Performance non linéaire : vers la garantie de spécifications typiques pour des systèmes commandés (Gérard Scorletti)

Le cahier des charges d’un correcteur comprend typiquement des spécifications de poursuite (suivi de consignes), de régulation (rejet de perturbations), de limitation de la consommation énergétique, d’atténuation des bruits de mesure, etc., le système commandé étant représenté par un modèle mathématique entaché d’erreurs (incertitudes). Dans le cas où le système peut être représenté par un modèle linéaire temps invariant, beaucoup de résultats sont disponibles pour la validation d’un correcteur ou sa conception pour un cahier des charges complet, avec d’importantes avancées réalisées dans les années 80-90 en Automatique (formalisation mathématique de la performance) et en Optimisation (mise en oeuvre effective) et regroupées sous le terme de "commande robuste".

Ce n’est pas le cas lorsque le système doit être représenté par un modèle non linéaire. Beaucoup de travaux ont porté sur l’étude de la stabilité ou la stabilisation. Si la stabilité permet de garantir un nombre important de spécifications de performance de nature qualitative pour les systèmes linéaires temps invariant, ce n’est pas le cas pour les systèmes non linéaires. Or c’est bien souvent à cause de l’amélioration de la performance qu’il est nécessaire d’invalider l’hypothèse de linéarité, ce qui rend d’autant plus crucial la prise en compte de spécifications dans le cas de systèmes non linéaires.

Dans la réunion, après avoir discuté des limitations de la notion de stabilité pour les systèmes non linéaires et de quelques méthodes de synthèse non linéaire classiques, nous verrons qu’une notion plus forte de stabilité (stabilité incrémentale) permet de garantir un ensemble complet des spécifications typiques. Introduite dès le milieu des années 90 en commande robuste dans cet objectif-là, elle a récemment suscité des travaux dans la communauté d’automatique non linéaire sur des points plus particuliers. La discussion se conclura sur quelques points de perspectives.


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