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Ampère, un laboratoire né de 40 années d’évolution

par Laurent Krähenbühl - publié le , mis à jour le

Au 1er janvier 2007, le CEGELY (Centre de Génie Electrique de Lyon), le LAI (Laboratoire d’Automatique Industrielle) et une équipe de Génomique Microbienne Environnementale s’unissent pour devenir Ampère (UMR 5005 du CNRS).

Ce nouveau laboratoire représente ainsi très largement les disciplines de l’électrotechnique, de l’électronique et de l’automatique (EEA), avec des passerelles interdisciplinaires en particulier vers les sciences du vivant.

Ampère : historique de l’Unité CNRS

1969: nomination du 1er MC en électrotechnique à l’ECL

1980: création du LEL, unité de recherche associée au CNRS, situé à l’ECL

1980: 5 EC, 6 IATOS, 7 doctorants

1985: nomination du 1er chercheur CNRS

1992: création du CEGELY, fusion du LEL et du LCPA (INSA)

1992: 13 EC, 3 CNRS, 1 IT CNRS, 9 IATOS, 28 doctorants

1996: intégration du LEEP (UCBL)

1996: 18 EC, 3 CNRS, 1 IT CNRS, 10 IATOS, 30 doctorants
2003: 28 EC, 4 CNRS, 2 IT CNRS, 9 IATOS, 30 doctorants

2007: création d’Ampère, fusion du CEGELY et du LAI (INSA), intégrant le groupe de Génomique Microbienne Environnementale (UCBL)

2007: 45 EC, 7 CNRS, 5 IT CNRS, 11 IATOS, 64 doctorants
2018 : 60 EC, 13 CNRS, 6 IT CNRS, 16 IATOS, 80 doctorants


En 2007, la création d’Ampère répond à l’objectif de développer des recherches aux frontières de nos disciplines historiques (génie électrique, automatique, ….) . A travers la fusion avec le LAI et l’intégration de chercheurs spécialisés en génomique microbienne environnementale, deux directions fortes sont prises :

  • Vers la conception, le pilotage et la supervision des systèmes embarqués et mécatroniques (fusion avec le LAI).

Il est nécessaire pour ce faire de développer une approche système, faisant appel à plusieurs disciplines (génie électrique, automatique, informatique, mécanique). L’association de compétences dans le domaine du fluid power et du génie électrique constitue une exception dans la communauté scientifique française, ce qui est une réelle opportunité pour le développement de nouveaux dispositifs mécatroniques associant énergie électrique, énergie fluide et électronique de commande. Les applications concernent principalement aujourd’hui le domaine des transports terrestres ou aéronautiques.

  • Vers l’étude des interactions champs – vivant (intégration du groupe de génomique microbienne environnementale ).

L’objectif est de développer des recherches parlticulièrement interdisciplinaires, associant électromagnétisme, sciences du vivant ou de l’environnement, physico-chimie. Deux projets sont particulièrement visés : l’adaptation des bactéries du sol sous l’effet des champs électromagnétiques (foudre), avec des applications dans la biodépollution des sols, et le développement de piles à combustible microbiennes.

Si notre intention est d’aller vers plus de pluridisciplinarité, il est cependant indispensable que chacune des composantes continue à développer des recherches relevant purement de sa discipline, afin de conserver une excellence dans son propre domaine, et de la mettre à profit pour nourrir les actions communes.